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MA THÉORIE SUR LA MATIÈRE NOIRE

Nature et origines :

J'ai au cours de mes insomnies échafaudé une hypothèse sur la nature de la Matière noire, censée représenter la "masse manquante" de l'univers tel que nous le connaissons. On ne peut la voir autrement que par les effets de lentilles gravitationnelles lorsque des amas ou nuages affectent les propriétés de la lumière qui nous vient des étoiles lointaines, grâce au télescope Hubble notamment. On ne peut donc que théoriser et expérimenter.

Cette phrase, trouvée dans la plupart des articles sur les quarks m'a interpelé : "on ne sait pas non plus démontrer pourquoi les quarks ne se trouvent jamais à l'état libre dans l'univers, sauf lorsque les hadrons sont soumis à des conditions de température et de pression infernales." Ces températures et pressions infernales, fait référence à un état qu'on appelle le plasma de quarks et de gluons (QGP)

http://irfu.cea.fr/Phocea/Vie_des_labos/Ast/ast_sstheme.php?id_ast=34

En fait la phrase en question me parait aberrante d'un point de vue scientifique et même du simple point de vue de la logique et du bon sens. C'est comme dire qu'il n'y a pas de poisson dans la mer parce qu'on n’a pas réussi à en pêcher un, ou parce qu'on n’en a pas trouvé dans les quelques litres d'eau de mer laissés dans un trou de rocher par la marée !

Les scientifiques mettent toujours en avant le principe de confinement pour expliquer l'absence de quarks libres. Personnellement, je ferai une analogie entre le Point de Confinement auquel disparait l'interactions forte entre quarks et le Point de Curie, température à laquelle disparait le magnétisme dans un matériau ferromagnétique ou ferrimagnétique.

A mon avis, les scientifiques commettent une erreur d'interprétation basée sur le fait qu'ils ne peuvent étudier et comprendre (partiellement) les particules que par leurs interaction dans un milieu à échelle humaine. Etudier l'infiniment petit dans un espace d'étude qui bien que macroscopique est toutefois lui-même infiniment petit à l'échelle de l'univers ne peut conduire qu'à ce genre d'erreur. On construit des grosses machines (à notre échelle) pour observer des particules infiniment petites dont on ne peut que théoriser l'existence, sous l'influences de champs magnétiques intenses... alors que ce que l'on veut observer n'est pas apparu comme cela !

On a trop tendance à confondre postulat et réalité. Le postulat c'est l'idée de départ. Le problème est qu'on finit parfois par accepter cette idée parce qu'on a pas obtenu de preuve du contraire, alors qu'on a tout simplement observé le phénomène dans un cas particulier induit par les conditions de l'expérience.

https://www.astronomes.com/le-big-bang/ere-hadronique

Observer les quarks dans des milieux confinés où s'exerce l'interaction forte, ne leur donne d'autre possibilité que de se combiner pour former des éléments plus lourds et plus complexes. Je pense particulièrement aux quarks Top et Bottom, qui sont supposés plus rares dans l'univers, mais dont la masse est extrêmement élevée. Ces quarks sont réputés instables et ne peuvent pas être observés libres, car leur masse élevée les fait se combiner en particules plus complexes (proton, neutron...)

La partie intéressante se situe à la fin de cette vidéo, mais l'explication ne tient pas compte des conditions initiales du Big Bang tel nous le connaissons (je serais plutôt enclin à dire "tel que nous l'imaginons"). Car dans la phase initiale de plasma, la force d'interaction forte est inopérante et contredit l'explication qui ne s'applique qu'aux quarks observés plus tard et en espace confiné !

https://youtu.be/feu644HOgIY

Je vais illustrer mes propos par une analogie entre le Big Bang et une petite expérience pyrotechnique :

- Disposons un inflammateur électrique sur une surface plane et dégagée. Disposons par dessus un petit tas de poudre noire, communément dite poudre à canon. Mettons 100 grammes par exemple. Lorsque nous déclenchons la mise à feu, il se produit un gros "Tchouff" ! Une flamme orange accompagnée d'un nuage de fumée. Il ne restera sur le sol qu'une éventuelle tache noire.

- Reproduisons maintenant l'expérience avec dix kilos de poudre noire, disposée en un tas le plus élevé et régulier possible. Cette fois, la masse de poudre la plus externe constitue un bourrage, et l'explosion sera plus forte, mais la dilatation des gaz de combustion sous le tas de poudre est plus rapide que la combustion elle-même. Il s'en suit que la majorité des grains de poudre constituant le tas sera dispersée dans un très large rayon, avant même d'avoir été atteinte par la flamme de l'explosion. De nombreux grains de poudre imbrûlés sont dispersés autour du point initial. Au delà d'un certain volume de poudre, la masse de grains imbrûlés projetés alentour sera supérieure à la masse ayant contribué à la réaction.

Je suis convaincu que dans le Big Bang, il s'est passé la même chose. Lorsque la réaction fortement exothermique s'est amorcée, les constituants primaires de la matière, vraisemblablement des quarks, au coeur du plasma de quarks et de gluons (QGP), se sont trouvés débarrassés momentanément de la force d'interaction forte, et c'est dans cet état libre qu'ils ont été projetés si loin les uns des autres et si rapidement qu'ils n'ont refroidit qu'une fois séparés d'une distance telle que l'interaction forte ne leur permettait plus d'agir entre eux. Certes, au fil du temps il est possible que dans l'espace ils croisent un autre quark froid et libre et se combinent alors sous l'effet de l'interaction forte revenue, mais cette théorie permet d'envisager la présence de quarks libres dans l'univers.

Plus haut, j'ai écrit vraisemblablement, car une hypothèse récente a fait jour qui apporte de l'eau à mon moulin : alors même qu'on ne sait pas tout , loin de là, sur les quarks, des scientifiques ont déjà émis l'hypothèse qu'ils ne seraient pas les particules ultimes, mais eux-même peut-être constitués de particules primordiales encore plus petites qu'ils ont nommées Préons, précurseurs des Quarks dans le Big Bang.

En résumé, je suis convaincu que la matière noire représentant la masse manquante de l'univers est constituée des "imbrûlés" de la réaction primordiale, très éparpillés et formés de quarks libres (lourds) et/ou de préons.

J'ajouterai à cette conclusion des corollaires possibles de ma théorie sur la nature de la matière noire, au nombre de deux :

1- Les supposés quarks libres lourds, tels que Up et Dn lorsqu'ils en rencontrent d'autres dans l'univers, se combinent en créant des nucléons (protons et neutrons) constituants des noyaux des atomes, en attente de croiser des électrons libres afin d'équilibrer la charge électrique et devenir un atome à part entière. On peut donc penser que de la matière conventionnelle est toujours en train de se créer ça et là, partout dans l'univers.

2 - Ces rencontres de quarks libres scellées par l'interaction forte donnent lieu à une émission d'énergie qui pourrait contribuer au fond diffus cosmologique, voire expliquer l'énergie sombre.

Philippe ROUBAL.

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